Célébration du 40e anniversaire de l’inscription du site archéologique de Carthage sur la Liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l’UNESCO.
Symposium sur la stratégie archéologique et de conservation du site archéologique de Carthage
Tunis, 26-27 juillet 2019
L'avenir de la protection du site de Carthage 40 ans après la déclaration de l'UNESCO: le rôle de la Société scientifique “École archéologique italienne de Carthage”
Communication de Attilio Mastino, Président SAIC (avec la contribution de Piero Bartoloni, Président honoraire SAIC )
nous sommes venus ici à Tunis surtout pour dire l’intérêt et la disponibilité de notre SAIC, l’« École Archéologique Italienne de Carthage », de parteciper aux initiatives pour definir et elargir la stratégie archéologique et de conservation du site de Carthage et de consolider sa présence dans la liste du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.
Le 16 décembre 1983, dans l’ouverture du Ier Congrès de “L’Africa Romana” et dans mon article sur La recherche épigraphique en Tunisie (1973-1983), j’ai déjà réfléchi sur les résultats extraordinaires de l’insertion du site archéologique de Carthage dans la Liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l’UNESCO, à partir du 1979, et sur la présence de nombreuses équipes de recherche de niveau international sur le site de l’antique Carthage dans une saison inoubliable : « Per quanto riguarda Cartagine, è noto che operano contemporaneamente vari gruppi di ricerca archeologica (tunisini, francesi, italiani, tedeschi, inglesi, danesi, svedesi, canadesi, americani), nel quadro del programma UNESCO, con risultati di grande interesse ».
Le fort engagement des Universités, du Gouvernement, de l’Institut National d’Archéologie et d’Art pour obtenir la prestigieuse reconnaissance, aussi bien que l’action de coordination, de promotion et de mise en valeur de l’identité de Carthage antique par l’UNESCO ont représenté pour la ville et pour la Tunisie entière le moteur du développement, l’élément décisif d’un relecture de l’héritage à la lumière d’une approche qui devait absolument surmonter et vaincre la phase coloniale, la reconnaissance de la valeur des cultures des périodes classiques mais surtout la valeur historique des futuhat, l’ouverture à l’Islam. En cette occasion, j’avais rappelé l’activité de Azedine Beschaouch, directeur de l’INAA, l’Institut National d’Archéologie et d’Art de Tunisie de 1973 à 1982, et de Abdelmajid Ennabli, qui a coordonné les différentes équipes internationales et a toujours rendu compte des activités des premières campagnes de fouilles à Carthage conduites dans le cadre du programme UNESCO, dans la revue CEDAC Carthage, Bulletin du Centre d’études et de documentation archéologique de la Conservation de Carthage, Tunisie, IV, 1981, p. 3 ss. (avec bibliographie 1975-81 aux p. 56-60). L’INAA a assumé la charge de coordination du travail des différentes missions. A cette occasion, Ammar Majhoubi, Hedi Slim, Latifa Slim, Naidé Ferchiou et Marcel Le Glay sont venus avec nous en Sardaigne.
Ultimo aggiornamento Martedì 06 Agosto 2019 10:39